J'ai appris assez tôt ma grossesse, dès début octobre 2021 et j'ai pu rapidement consulter ma gynécologue et ma sage-femme pour obtenir le plus d'informations possibles concernant la pratique du sport enceinte. Par chance, ma grosse s'est très bien déroulée, sans problème pour bébé ou moi-même et j'ai obtenu leur feu vert pour pratiquer le sport, sous réserve de bien m'écouter. Car effectivement, à chaque trimestre apparaît son lot de changements corporels et être à l'écoute de ses sensations est primordial.
Au premier trimestre, j'étais assez fatiguée, mais le poids du blé ne s'est pas trop fait sentir encore, je continue ma pratique régulière du sport sans modifier mes habitudes, mais toujours en m'écoutant. Je maintiens certaines courses comme le Run in Lyon, le 10km de Paris centre, je lièvre des amies sur des marathons. En revanche, je décide de ne pas m'engager sur le 78km des Templiers. La fatigue (et les quelques nausées) étant présente à ce moment-là.
Au second trimestre, j'ai toujours le feu vert pour le sport de la part des professionnels de santé sous réserve de ne pas faire d'activités risque de chute ou chocs (adieu le ski avec les amis), j'ai profité pour continuer le run, le renforcement, je commence à troquer le yoga vinyasa contre du yoga prénatal, car le vente pousse doucement. Je réalise même un semi en rameur en équipe en mars, un super challenge !
Vers le 6ème mois, mon souffle devient plus court et le ventre commence vraiment à peser, le run se transforme en run/marche et je commence à le troquer contre du rpm en salle et de l'aquacycling.
Au dernier trimestre, bébé se porte à merveille dans le bidou, mais pour maman cela devient moins évident : je stoppe la course à pied, cela pèse trop sur mon périnée et devient pas confortable et continue le vélo, yoga et renforcement musculaire.