INTERVIEW DE LEA :
PASSIONNEE D'ATHLETISME

Voici Léa, une jeune athlète, passionnée grâce à son père. Elle décide donc de s'inscrire dès que possible dans un club. Une vie de couple rempli d'amour et de running, ils s'entraident mutuellement pour être plus forts. Reprendre confiance en soi et faire ce que bon lui semble à propos de sa tenue de sport a été son combat/objectif de 2020. Voici son histoire, belle lecture :)

1. Comment est venu cet amour pour le sport ?

J'ai commencé l'athlétisme en club il y a 18 ans, c'est-à-dire dès que j'ai eu l'âge autorisé : 6 ans. Je voulais faire comme mon papa qui a fait beaucoup d'athlé et qu'il soit fier de moi. Je vibrais déjà à la télé avec des champions comme Christine Arron, Eunice Barber, Marc Raqui et Madji Doucouré. De démarrer en club a donc été une évidence. Mon père a d'ailleurs fini par monter un club d'athlétisme il y a 10 ans !

2. Quel a été ton plus beau moment dans le sport ?

Difficile de choisir, mais je pense que c'est quand j'ai participé à mes premiers championnats de France de cross chez les bandes avec les séniors. C'était en Bretagne, vraie terre de cross country !! Le parcours était boueux au possible, il pleuvait, mais j'étais tellement heureuse de vivre le parcours cross le plus dure de l'histoire. 

Le marathon de Paris fait partie des plus beaux souvenirs parce que c'est mythique et que j'ai eu la chance de courir une partie la course avec ma meilleure amie Alice. Tant d'émotions :)

3. Avec ton copain, vous avez l'air de faire plus qu'un durant vos footings, ce n'est pas trop difficile de vous mettre au niveau pour pouvoir courir ensemble ?

Au tout début, il ne m'attendait jamais en footing, mais progressivement, il s'est rendu compte que courir doucement entre les séances le faisait davantage progresser et moins se blesser que de courir à fond. Il peut ainsi allier l'utile à l'agréable. C'est un très bon moyen de se motiver d'y aller tous les 2.

4. Quels sont tes objectifs avant la fin 2022 en course à pied ? Aimerais-tu découvrir d'autres sports ?

Les objectifs principaux de cette fin d'année seront d'aller battre mon record sur 10km, qui date de 2019 et de participer aux championnats de France de 5km. En-dehors de ces objectifs de performance, j'ai très envie de me faire plaisir sur des trails et peut-être un triathlon. Cette année, j'ai pris des cours de natation et j'ai gagné un vélo de championne donc je n'ai plus d'excuse pour refuser de m'y essayer !

5. Il y a maintenant 1 an tu as repris la course sur piste. Tu t'étais interdit de continuer car tu ne te sentais pas à l'aise à porter une "culotte" en courant et c'était pour toi réservé aux élites. Tu as surmonté ça en prenant d'avantage confiance en toi et tu as repris la piste. Peux-tu nous en dire plus sur ce sujet ?

En début 2020, j'ai changé d'entraîneur. Il m'a permis de (re)prendre confiance en moi et à me focaliser sur ma profession. Je me suis laissé tenter par des compétitions sur piste. J'ai vu que mes chronos étaient acceptables, que je pouvais même participer à des compétitions avec des minima. Qu'il y avait plein d'autres filles comme moi, de mon niveau ou même moins bon et qui ne se préoccupent pas d'être dénigré ou pas, de se faire battre par des plus ou moins jeunes. En fait, si tu as envie de courir sur piste, fais-toi plaisir !! Aujourd'hui, je suis contente de mes chronos et de les pulveriser à chaque course. 

La culotte d'athlétisme, j'ai toujours trouvé ça super jolie, mais déjà ce n'était jamais disponible dans des commerces, seul les athlètes sponsorisées en avaient. Puis je me suis dit que si je ne mettais pas maintenant, je n'en mettrais jamais, que si je trouvais ça jolie je pouvais en porter comme bon me semble ! Il y avait aussi le regard des autres, clairement l'impression que tout le monde te regarde. J'en ai finalement trouvé une et je suis ravie de courir avec. Je me trouve belle en culotte et le regard des autres je ne m'en préoccupe plus. 

6. Dis nous en plus sur ton ressenti, tes émotions et ta prépa pour le marathon de Paris ?

Ma prépa marathon a été particulière parce que je participais aux championnats de cross en même temps. J'ai aussi été malade au moment où je devais faire des séances spécifiques. J'ai fait peu de bornes (pour une prépa M) et une seule vraie sortie longue de 28km avec allure marathon. Je suis arrivée sur la ligne avec quelques doutes, mais finalement le résultat est très satisfaisant. J'en suis super heureuse et fière ! Je me dis que j'ai de la marge qu'avec une prépa non interrompue sans les cross ça peut encore descendre. Le marathon de Paris est magique, je le recommande à tout le monde, mais il faut bien s'y préparer pour pouvoir prendre du plaisir sur la course.

Un grand merci à Léa à qui nous souhaitons joie et bonheur pour la suite et merci de nous avoir raconté son parcours et sa détermination ! 

Si ce format vous a plu, n'hésitez pas à découvrir toutes nos autres interviews de sportives que ce soit sur la natation, le cyclisme ou la course à pied. 

A bientôt dans le prochain article, 

Virginie

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