MARION :
ETUDIANTE EN CONVERSION PASSIONNE DE SPORTS EN MONTAGNE

Trail, ski, randonnée, course à pied, vélo de route et étudiante en reconversion, voilà de quoi bien occuper ses journées ! Rien n'arrête Marion, 30 ans, aide-soignante et maintenant étudiante pour devenir infirmière ! Elle a grandi dans les Pyrénées, mais s'est installée sur le Côte d'Azur il y a deux ans pour ses études, ce qui lui a permis de découvrir plus largement les Alpes du Sud. Mais, les Pyrénées restent forcément pour elle les plus belles montagnes, c'est pourquoi elle y retourne dès qu'elle en a l'occasion pour arpenter les sentiers qu'elle affectionne tant ! 

1. Présente-toi : ce que tu aimes faire dans la vie, ton ou tes sports favoris, ta profession...

Je m'appelle Marion, j'ai 30 ans et je suis étudiante infirmière. Je pratique le trail, le ski de randonnée, la course à pied et le vélo de route. Il manque plus que la natation et je suis prête pour le triathlon (rire), surtout que depuis deux ans maintenant j'habite sur la Côte d'Azur, pays du triathlon. J'ai quitté mes Pyrénées natales pour mes études, ce qui m'a permis de découvrir la beauté du Mercantour et plus largement les Alpes du Sud, mais je reste forcément fidèle aux Pyrénées qui sont les plus belles montagnes (je dis ça en toute impartialité pas de chauvinisme évidemment). J'y retourne dès que j'en ai l'occasion, à peine arrivée, j'ai besoin de revenir sur les sentiers que j'affectionne et où je me sens bien. 

2. D'ou vient ta passion pour le sport ? Qu'aimes tu dans le sport en montagne ?

L'amour pour le sport a toujours été présent dans ma vie. Depuis toute petite, grâce à mes parents, j'ai eu la chance de pratiquer plusieurs sports. Cette passion pour le sport est donc venue naturellement et aujourd'hui c'est même devenu un besoin. 

Le fait de grandir près des montagnes m'a forcément aidé à les aimer et j'ai naturellement mélangé le sport avec les moments en montagne, le trail est donc devenu naturellement mon sport de prédilection au fil des années. En montagne, j'ai la chance de pouvoir découvrir de grands espaces vierges, de nouveaux sommets à chaque sortie. Evidemment, j'ai quelques 3 000 mètres dans les Pyrénées qui sont de véritables coups de coeur pour moi, et j'aime y revenir dès que possible. Mais c'est le fait de pouvoir être libre, libre de choisir sa trace, de pouvoir découvrir de nouvelles vallées ou sommets qui m'attire en montagne. 

Crapahuter, m'asseoir, contempler la vue et profiter du moment présent. 

3. Concilier sport et reconversion professionnelle peut sembler un peu compliqué. Comment fais-tu pour allier à la fois ta passion pour le sport et tes études d'infirmière ? Quelle est ta routine sportive ?

Il est vrai que me remettre dans le rythme scolaire a été quelque peu compliqué, surtout après 8 ans dans la vie professionnelle, mais c'était un choix mûrement réfléchi, j'ai aujourd'hui bien entamé ma deuxième année, il ne m'en reste plus qu'u à propos de ma vie professionnelle. 

Je ne peux vraiment pas parler de routine sportive, car je n'en ai pas. Le planning des cours et des stages change rapidement, il faut apprendre à s'adapter et j'adapte donc mes entraînements en fonction de mes cours. Je dois l'avouer, depuis que je suis à l'école, je ne suis pas un exemple en terme d'assiduité (rire). Je dirais que mon entraînement se fait au gré de mes envies et me permet surtout de me vider la tête, c'est un bon moyen de relâcher la pression et de faire le plein d'endorphines. Heureusement, j'ai la chance d'habiter une région où le soleil est au rendez-vous ce qui rend la balade en borde de mer ou dans l'arrière pays plus agréable. La seule routine que je m'impose c'est d'être tous les week-ends, ou au moins un jour en montagne à courir ou skier. 

4. Tu as participé à de nombreuses courses. Quelle a été ta préparation ?

Chaque saison est différente, comme toutes les préparations. Je m'entraîne quasiment toute l'année en variant les sports avec le ski de randonnée l'hiver qui est un bon compromis pour engranger du dénivelé et la course à pied en bord de mer ou dans l'arrière pays en attendant a fonte des neiges. 

Et quand viennent les beaux jours au printemps, j'enfourche mon vélo histoire de faire tourner les cuisses avant de repartir me balader dans les belles montagnes du Mercantour. J'agrémente le tout avec des séances spécifiques (fractionnés, séances encore, etc...).

Ca c'est la théorie, j'essaie de me tenir à ces séances spécifiques, mais en pratique je préfère aller courir en montagne et avaler du dénivelé sans contraintes, ni objectifs particulier si ce n'est celui de profiter, de découvrir et de me vider la tête. 

5. Quelle course t'as le plus marqué et quel est ton plus beau souvenir ?

Il y en a eu tellement, mais celle qui m'a le plus marqué reste mon premier 80 kilomètres, au GRP (Grand Raid des Pyrénées) en 2021. L'avoir fini reste mon plus beau souvenir, mais qu'est ce que c'était dur, tellement dur que je me suis inscrite cette année aux 120 kilomètres ! Vous savez ce qu'on dit chez les traiteurs : quand on franchit la ligne d'arrivée on se dit qu'on ne refera plus jamais une course aussi longue et deux jours après on s'inscrit sur une nouvelle course. Pour le coup, ça m'a pris deux ans avant de vouloir me réinscrire sur une nouvelle course du GRP, merci l'école et ses contraintes (rire) ! Les courses longues permettent de prendre le temps, le temps regarder autour de soi, le temps de faire des rencontres, le temps de se créer des propres souvenir ! Durant l'effort, la douleur est présente, c'est un secret pour personne, mais quelques jours après seuls les bons souvenir et les belles rencontres restent ! 

6. Peux tu nous en dire plus sur ce qui te plait dans le ski de randonnée et le cyclisme ?

J'ai intégré depuis peu le vélo et le ski de randonnée dans mon entraînement ! Mon cadre de vie se prête volontiers à des séances de vélo, on est rapidement dans l'arrière pays à arpenter des routes peu fréquentées par les voitures, ce qui rend les séances agréables. J'aime l'idée simple de partir rouler en bord de mer, sur des routes de campagne ou à parcourir les cols de la région, mais je dois avouer que je n'en ferais pas mon sport principal, ça manque un peu de nature et de grands espaces à mon goût. 

Pour le ski, c'est une autre histoire ! J'aime le fait de chausser les skis et de partir à la conquête d'espaces vierges. Pouvoir faire sa trace, monter, descendre et recommencer jusqu'à ne plus en pouvoir. J'ai presque le sentiment d'être plus libre qu'en course en montagne, pas de chemin, pas de pierrier, le champs des possibles est limité et on peut faire quatre sorties dans le même vallon sans passer deux fois au même endroit. 

Le ski est un parfait complément de la course en montagne. Alors ni une ni deux je mets les lattes aux panards comme ils disent. De plus, le ski me permet d'arpenter été comme hiver les sommets du Mercantour, d'être là-haut, pouvoir contempler la vue et être loin de la foule. Pour le moment, mon sport de coeur reste la course à pied en montagne, mais il se pourrait bien que le ski détrône celle-ci. Malheureusement les saisons de ski aux pieds, vont être de plus en plus courtes, il faut savoir s'adapter et profiter un maximum de ces moments. 

7. Quels conseils donnerais-tu aux femmes étudiantes ou en reconversion et passionnées de sport qui souhaitent elles aussi allier le sport à leur routine étudiante ?

De s'écouter et de se faire plaisir, c'est le plus important ! Peu importe les contraintes ou le temps qu'on peut y accorder, il est important selon moi de dégager du temps pour soi, pour faire du sport, pour prendre l'air et sortir le nez des livres. 

Evidemment à deux, avec un club ou entre amis c'est encore plus motivant ! L'entraide c'est la clé, avoir un partenaire d'entrainement c'est royal ! Pour ma part, j'ai la chance d'avoir le partenaire d'entraînement, avec la même vision du sport et les mêmes envies quand il s'agit de borner ou de partir découvrir de nouveaux sommets. A ski, à vélo, en montagne, en course à pied, on est toujours à deux et c'est très motivant pour se dépasser ! 

Le sport en général est une source de "plaisir", de moment de convivialité, on partage et on rencontre des personnes qui ont la même passion que nous. 

Peu importe le sport, peu importe le niveau ou le temps qu'on y accorde, l'important selon moi c'est de s'écouter et de savoir prendre le temps pour soi. 

Un grand merci à Marion qui nous donne envie d'arpenter les sommets de la cote d'Azur, que ce soit en courant, en roulant ou en skiant ! 

J'espère que cet article vous a intéressé ! N'hésitez pas à découvrir nos autres interviews de femmes sportives, qui sont passionnantes ! 

A bientôt, 

Virginie 

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