MAUD :
PASSIONNEE DE TRIATHLON

Aujourd'hui, passionnée de triathlon, c'est avec la course à pied que tout commence pour Maud, 30 ans et ingénieure en biotechnologie. Elle travaille actuellement en gestion des stocks et de l'approvisionnement dans une joaillerie et passe l'autre majeure partie de son temps à voir ses amis, boire des coups et surtout faire du sport ! Plus jeune, elle s'est essayée à de nombreux sports, mais n'a jamais eu le coup de coeur. C'est en 2014, lorsqu'elle accepte de relever un défi, qu'elle découvre cette discipline. C'est alors le début d'une belle aventure sportive ! Découvrons ensemble son parcours : 

1. D'ou vient ta passion pour le sport ? Comment as-tu commencé le triathlon ?

" A la base, je ne suis pas très sportive. Avant, j'aimais bien marcher en été avec mes parents, faire du ski en hiver. Plus jeune, j'ai essayé de nombreux sports : la natation, le judo, la boxe française, la danse classique, le modern jazz... Mais ça n'a jamais été concluant. 

Puis, en entrant en école d'ingénieure, on avait un accès à la salle de sport. J'ai donc commencé à prendre des cours de sport comme le body attack ou le body combat histoire de garder une bonne santé physique et de me maintenir en forme. C'est en 2014 qu'on m'a lancé le défi de courir un 10km. A l'époque, je ne courrais jamais et je n'avais aucune idée de ce qu'était une course. Mais je me suis dit pourquoi pas, et je me suis lancée ! 

Cette expérience a été comme un déclic pour moi. L'ambiance, le fait de passer la ligne d'arrivée et de sortir de sa zone de confort m'a tout de suite beaucoup plus. Par la suite, j'ai continué la course à pied, j'ai fais un second 10km puis le 20km de Paris et le trail de 80km de l'Oisans à l'Alpes d'Huez. 

C’est durant la même année, que j'ai décidé de faire un marathon, sans grand entraînement et avec l'objectif de faire la course en moins de 4h, ce que j'ai réussi. 

Mais le lendemain, j'ai ressenti un gros coup de blues. C'est quelque chose qui arrive à de nombreux athlètes après un marathon, alors que je pensais vraiment avoir le sentiment d'avoir accompli quelque chose d'exceptionnel et qui allait changer ma vie, et pourtant rien. Puis, j'en ai discuté avec mon compagnon, et lui aussi avait un peu le même ressenti que moi et voulait essayer autre chose. Il m'a alors proposé le triathlon en compétition ! Et c'est comme ça que nous nous sommes lancés dans la préparation du triathlon de Paris, en seulement 2 mois. Contrairement au marathon, après ce triathlon, j'ai tout de suite accroché et je me souviens ù'être dit "Whaou le triathlon, c'est un sport de dingue !" J'ai vraiment eu la sensation d'avoir accompli quelque chose d'incroyable pour le coup. C'est peut-être lié au fait d'enchaîner les 3 sports. Mais j'ai aussi le souvenir d'avoir vu mes parents impeéssionnès ! J'ai eu la sensation que pour eux, c'était vraiment un exploit et une fierté de voir leur fille franchir la ligne d'arrivée, bien plus que le marathon qui peut être vu comme une compétition très rude sur la durée. 

J'ai toujours aimé davantage les sports individuels aux sports collectifs, dans le sens où c'est moi contre moi-même,  c'est mon mental et mes performances qui entrent en jeu. 

Bien que le triathlon soit un sport solitaire, je n'ai jamais été aussi bien entouré que dans le triathlon. On n'est jamais seul, on est toujours entouré, car on s'entraîne en groupe donc pour moi, c'est aussi passer du temps avec mes copines. 

2. Quelle est ta routine sportive ?

" J'aime beaucoup le sport, c'est une passion, c'est pourquoi je n'en fais pas seulement pour me préparer à une compétition, j'en fais toute l'année ! 

Je fais un à deux cours de stretching par semaine. C'est très important pour un sportif ou une sportive de prévenir ses blessures. Je fais aussi du renforcement musculaire au moins 2 fois par semaine, à la salle grâce à des cours de DRX : c'est un cours de renforcement musculaire avec des sangles, ce qui permet de bien travailler le gainage du corps. Puis, je fais d'autre cours un peu plus explosifs comme le cross TRX ou le Hiit Force : cours similaires au crossfit, mais dont les mouvements sont moins techniques. Et parfois, je prends des cours de Skill : cours de renforcement, mais avec une charge. En plus de ces cours en salle, je fais minimum 1 fois de la natation, 2 fois du vélo et 3 fois de la course à pied chaque semaine. 

3. Sur ton compte Instagram, tu partages beaucoup sur ton quotidien de sportive et tes compétitions.
Quel est ton meilleur souvenir ?

"Je dirais mon deuxième Ironman en Août 2021. C'était l'Ironman de Vichy pendant la période post Covid. C'est une copine qui m'a proposé en juin, de faire son premier Ironman avec elle en Août ! Je n'avais alors que 2 mois pour me préparer. Mais sachant que je faisais habituellement beaucoup de sport et que j'avais déjà un bon rythme d'entraînement chaque semaine avec du vélo et de la course à pied, il fallait simplement augmenter les distances et que je fasse plus d'enchaînements. Et c'est comme ça que j'ai participé à cet Ironman, où je suis arrivée 3ème de ma catégorie. Me préparer en seulement 2 mois, m'entraîner avec mes copines pour ensuite faire le podium, c'est sans doute un de es plus beaux souvenirs !"

4. Sur ton blog tu y partages tes expériences, des recettes...
Qu'est-ce qui t'as donné envie de créer ce blog ?

" Ce blog, c'est un peu comme un journal intime que je partage à tout le monde. J'ai commencé ce blog seulement pour le plaisir. Je partage mes expériences sportives, mon parcours et des recettes de cuisine. Bientôt, j'aimerais écrire un article sur le « low fodmap ». C’est un régime qui consiste à réduire les sucres complexes pour calmer l’inflammation des intestins et les réintroduire un par un pour voir lequel est difficilement digéré par notre organisme. Contrairement à ce que pensent la plupart des gens, un régime n'est pas forcément fait pour perdre du poids. J'ai commencé ce régime, car depuis un moment, j'avais des problèmes de digestion et je voulais trouver une solution, je suis donc allé voir des spécialistes. Ce régime m'a permis d'en savoir plus sur la façon de m'alimenter. Quand j'ai mal au vente, je sais maintenant quoi faire. "

5. Tu es aussi très gourmande, tu aimes cuisiner et tu adore le peanut butter. D'où vient cette passion ?

" C'est suite au voyage de mes parents aux Etats-Unis. Ma mère est allée faire ses courses dans un magasin bio où il y avait un distributeur de cacahuètes grillées au miel et qui broyait les cacahuètes pour en faire une pâte avec de délicieux morceaux de cacahuètes grillés ! C'est excellent ! ". 

6. Dans ton blog, tu parles de l'Aménorrhée hypothalamique.
Peux-tu nous en dire plus et nous raconter ton expérience ?

" En 2014, je suis rentrée d'un échange en Malaisie dans le cadre de mes études. En revenant de ce voyage, je ne me sentais pas très bien dans mon corps et je voulais changer ça. 

J'ai donc commencé à manger moins et à me mettre au sport. Avec le temps, j'ai commencé à perdre beaucoup de poids. Je suis alors rentrée dans un cercle vicieux où je voulais être toujours plus mince, où je me privais et ensuite, je faisais des crises d'hyperphargie. ** Puis avec les années, j'ai remarqué que je perdais en muscle plus que du gras et mon métabolisme ralentissait. J'étais un vrai yoyo et je n'étais pas bien avec moi, mon corps, j'étais sans cesse stressée par ce dont je mangeais. 

En parallèle j'ai voulu arrêter de prendre la pilule. Pour cela, je suis allée voir ma gynécologue, et c'est à ce moment-là qu'elle m'a prévenu que dans mon état et avec le poids que je faisais, je n'aurais sûrement pas mes règles sans pilule, et ça m'a fait réfléchir. 

Tout cela m'a donc amené en 202 à aller voir une spécialiste. J'ai choisi de m'adresser à une de mes amies : Nouchka.Diet sur Instagram. A l'époque, elle commençait tout juste sa formation en tant que diététicienne nutritionniste, j'ai donc été sa patiente test pour se lancer. Grâce à elle, j'ai commencé à réintroduire es féculents dans mon alimentation, à améliorer mes performances sportives en reprenant de la masse musculaire. J'ai aussi arrêté de faire des crises d'hyperphagie, mon rapport à l'alimentation s'est amélioré, j'ai alors recommencé à m'alimenter normalement et à devenir plus sereine vis-à-vis de la nourriture. 

** Hyperphagie : Trouble des comportements alimentaires consistant en une ingestion excessive de nourriture. 

" J'ai donc décidé d'arrêter la pilule. Mais après être revenu à cette alimentation plus saine et après avoir pris un peu de poids, je ne retrouvais toujours pas mes règles. Ma gynécologue m'a dit qu'il fallait absolument que je prenne encore plus de poids et que je fasse moins de sport, mais pour moi ça me paraissait impossible, car c'est ce que j'aime et c'est aussi un moyen pour moi de passer du temps avec mes amies. J'ai quand même essayé de manger plus, mais je n'ai pas pu tenir ce rythme où j'avais l'impression de me gaver. J'ai donc décidé de faire à mon rythme. Je me suis mise  manger de façon plus consciente en fonction de mes entraînements. 

Et finalement, c'est ça la clé dans le sport : l'alimentation et l'équilibre, pour ne pas tomber dans l'extrême. "

Un grand merci à Maud pour son parcours unique et inspirant ! 

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